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PTUM envisage ses spectacles comme des récits scéniques. Leur point de départ est un problème (souvent métaphysique), esquisse d'histoire à l'usage d'acteurs et de matières. L'écriture part de ce qu'elle croit qu'ils sont et qu'ils débordent toujours. C'est pourquoi elle ne précède pas les spectacles mais se constitue avec eux. 

Au centre de l'exploration se tient la matière : jeu, costume, scénographie et machinerie s'en emparent tour à tour pour la rendre vivante.

Définitions


1. Acronyme abrégé de Prends-toi un mur si t’es vivant.

 

2. Bruit sourd du corps contre le mur, comme une façon de dire le bruit, pas le vrai bruit, l’onomatopée transpose. PTUM ! fait le corps contre le mur.

 

3. Rencontre entre le vivant (acteur) et l’inerte (mur) : où le vivant perd conscience et l’inerte s’éveille, faire jouer la matière.

 

4. Action pour se rappeler son corps. Les corps ne traversent pas les murs. Ils cognent, dépassent, tombent malades ou amoureux ou par terre, et à la fin ils meurent. D’ici là, tâcher d’être dedans.

 

5. Gag burlesque. Se prendre un mur littéralement, parce qu’on rate la porte. Rire du ratage, de l’inadéquat, du faillible. Nota bene : se prendre un mur peut ouvrir le crâne. Rire de la douleur, de la mort - du pire.


6. Prise de recul ou d’élan, avant de repartir dans le mur. Encore. Et encore autant de fois qu’il en faudrait pour - quoi ? Faire trace dans la matière ? Faire un trou? Ouvrir l’espace ? PTUM - une petite tentative d’impossible au premier degré.


7. Titre d’une compagnie de théâtre. Il est entendu qu’il ne s’agit pas d’atteindre l’impossible, mais de tendre vers l’impossible, que pour cela, il peut être utile de regarder où se il situe, et à quoi il ressemble, et qu’à force de marcher vers lui, faute de l’atteindre, on se déplace (si cette dernière proposition manquait de concret, remplacer le mot impossible par : pied de l’arc-en-ciel.)

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